Une rupture profonde s’impose ! (communiqué unitaire)
Communiqué unitaire CGT, Fidl, FSU, MNL, Solidaires, Unef et Unl
La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts.
Préparée sans réelle prise en compte de la situation sanitaire et sans moyens supplémentaires, la rentrée scolaire et universitaire inquiète les jeunes, les familles et les professionnels, cela dans le cadre d’un protocole sanitaire ministériel illisible et sans cesse remis en cause. Nous exigeons la mise à disposition gratuite de masques en quantité suffisante à l’ensemble des collégiens, lycéens et étudiants. Il en va de même pour l’ensemble de la population. Pour le monde du travail, il revient aux employeurs de prendre en charge les mesures de protections individuelles et collectives, dont la distribution gratuite de masques en quantité suffisante. La réduction du temps d’exposition également nécessaire induit de discuter de l’organisation, des conditions de travail et réduction du temps de travail.
Les organisations syndicales et de jeunesse affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique.
Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minimas sociaux.
Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation.
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Le Premier ministre ne dit pas la vérité : en voici quelques preuves
Dans son discours au CESE, pour tenter de rendre présentable le projet de retraite universelle par points et faire cesser la légitime mobilisation de millions de citoyens, le Premier ministre n’a pas hésité à proférer un certain nombre de contre-vérités.
Il nous a semblé important de démontrer, principalement à partir de la situation dans la Fonction publique, le caractère spécieux et même mensonger des arguments brandis par Edouard Philippe.
En pièce jointe le 4 pages argumentaires Fonction publique en PDF
Pourquoi faire grève ? Cinq choses à savoir sur la réforme des retraites par la NVO
Réforme des retraites
Pourquoi faire grève ? Cinq choses à savoir sur la réforme des retraites 4 décembre 2019 | Mise à jour le 4 décembre 2019 Par Nouvelle Vie Ouvrière | Photo(s) : DR
Vous en parlez probablement à la machine à café du bureau ou à vos proches : la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites s’annonce comme massive. Mais pourquoi faire grève exactement ? La NVO vous donne cinq informations essentielles sur la réforme des retraites voulue par Macron.
- Tout le monde est concerné par la réforme
Le gouvernement le répète depuis plusieurs semaines : cette grève serait une défense « corporatiste » des régimes spéciaux. Mais si 6 % des retraités sont concernés par ces régimes spéciaux, la réforme voulue par Macron consiste à remplacer tous les régimes de retraite par un système à points dit « universel ». C’est donc bien l’ensemble des salariés et fonctionnaires qui sont concernés.
- Les pensions vont baisser
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